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Henri est une piñata ayant la forme d’un majestueux canard de Pékin, c’est un défouloir anatidé. Il a été créé afin de libérer la pression amassée durant le confinement. Vous ne trouverez point d’images de son exécution, cela pourrait heurter la sensibilité des plus jeunes.
En ce début d’avril, la côte est déserte, nous ne rencontrons que quelques promeneurs de chiens profitant de l’air marin. Nous descendons sur une plage entourée de falaises, les parois sont abruptes mais à quelques endroits la mer a creusé des cavités de calcaires, comme de petits abris de fortune. Au loin, se dresse une ile rocheuse de 4-5 mètres de haut, des marches sculptées dans la roche permettent d’accéder au sommet où pousse la flore typique des bord de mer : roquette de mer, fenouil marin. A la pointe, on aperçois trois petites maisons de pécheurs, rouge, bleu et jaune, elles font face à la mer. A l’horizon le soleil estompe les vagues, transformant ainsi la mer en une surface blanche et scintillante.
Dans la région du Sidobre, nous l’avons trouvé, cette boite aux lettres s’y spéciale n’indiquant rien d’autre que le départ d’un sentier. Ce chemin caillouteux s’enfonce dans un bois aux arbres feuillus et verdoyant, après seulement quelques mètres, nous ne voyons plus le ciel. Pourtant une ambiance paisible se dégage de ce lieu. Seul perturbateur de cette terre si tranquille, le bruit de nos pas sur les pierres qui roulent et effraient quelques habitants à plumes. Plus bas, un virage sinueux, nous continuons notre descente sur le chemin tracé par un 4x4. Nous retrouvons le soleil, cacher dans la végétation une yourte orange est installé là, habitation inattendu dans cet écrin de verdure, elle ne dénote pas, elle fait simplement partie du paysage.
